Devant les échecs (relatifs) des opération de mâtage en solo, avec chèvre, au treuil, et avec pied articulé, j’ai donc décidé la fabrication de jumelles, toujours dans l’objectif de pouvoir mâter seul … et sans effort …

Le nettoyage
La toute première étape est d’abord d’enlever le support de pied de mât articulé sur le toit de la cabine : une plaque de ctp de 20mm collé à l’époxy. (à coup de ciseau à bois). A la fin, un coup de ponceuse permet de récupérer une surface d’appui propre.

Comme il faut remplacer le pied de mât, et que par conséquent je vais devoir encore raccourcir le mât , la première précaution à prendre et de marquer un repère, entre un point fixe assez haut sur le mât et l’extrémité du pied posé à son emplacement.
Ce repère donnera les indications pour la fabrication des jumelles et en particulier servira à calculer la position de l’axe de basculement. Si on garde la même hauteur, il ne devrait pas y avoir besoin de reprendre le haubanage.
Il faut aussi « nettoyer » le mât du support de hale-bas et des taquets de drisses qui vont gêner.

La conception

Une des points qui peut s’avérer délicat est de faire supporter l’appui du mât uniquement par son axe. Il m’apparait important que le mât puisse s’appuyer solidement sur son pied, et non rester suspendu par son axe.

Voilà donc la théorie de la chose : un manchon en bois dur (du hêtre) incorporé à l’intérieur du tube du mât, collé à l’époxy, va renforcer toute cette partie.

L’extrémité de ce manchon, en rotation viendra s’appuyer sur une cale épaisse solidaire du toit. Je vais garder la légère pente du toit pour avoir un bon calage.

Les joues seront en deux pièces d’inox coupées et pliées pour être boulonnées en place à travers le toit.

Pour l’instant, les joues en inox sont en attente de livraison…

La partie plate de ce manchon est de la même largeur que le diamètre du mât.

A terme la partie du mât jusqu’en haut des joues devrait être habillée d’époxy et de tissu de verre….

Comme ça, ça ne devrait pas bouger en latéral …

 

A suivre ….